Tout en embrassant la modernité matérielle, le Japon n'a jamais complètement fait sienne la modernité culturelle qui à exterminée en Occident tout le petit peuple des esprits, des lutins, des monstres et des fantômes, et jeté la magie aux oubliettes. Qu'à l'aube du XXIe siècle, le premier ministre Mori ait encore pu déclaré que "le Japon est la terre des Dieux" en dit long à cet égard. Dans cette volonté de conservation de la culture et des traditions, l'archipel doit beaucoup aux différents réalisateurs, écrivains et mangakas, concepteurs, qui réconcilient la population avec des facettes de cette culture en voie d'être oubliée.
Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis, qui pensaient que les actions des kamikazes étaient dues aux Shinto, ont forcés le gouvernement a détruire une grande partie des temples et à intégrer aux lois l’interdiction de financement et d’appui d’une quelconque religion par le gouvernement, ce qui qui renvoyé le shinto au même niveau que les autre religions du Japon, tel que bouddhisme ou confucianisme. Cependant, en raison de la longue période durant laquelle le shintoïsme d’état á dirigé le pays, les valeurs de respect et éthiques sont restés présentes et totalement indisociable á la société Nippone. Cette empreinte du shintoïsme se retrouve notamment dans le respect que les japonais montrent à leur hiérarchie et à leur anciens. En effet, ils accordent une dimension quasi sacrée aux activités professionnelles et au développement de l’entreprise. Par ailleurs, toujours aujourd’hui, le shinto, non content de garder une influence profonde sur la vie des gens, est la seconde religion avec le plus d’adeptes du Japon.
En rapport cette fois ci direct avec la cosmogonie, on retrouve les nombreux festivals et jours fériés du Japon, notamment celui de Tanabata, la fête japonaise des étoiles, durant laquelle les Japonais inscrivent leur voeux le plus cher sur des cartes nommées Tanzaku, cartes qu’ils accrochent ensuites à des bambous dont ils décorent les feuilles ainsi qu’a des roseaux, ce qui est surement du à la pousse de roseau originelle. Durant cette fêtes, ils éspèrent que les Kamis Orihime et Hikoboshi éxaucent leur voeux. Enfin, toujours aujourd’hui, c’est l’homme qui doit demandé la femme en mariage, et jamais l’inverse, ce qui peut rappeler la première tentative de Izanagi et Izanami pour faire l’amour, qui échoue parce que la femme parle en premier. Une autre tradition Japonaise que l'on peut citer est le misogi, qui consiste en une purification par l'eau des kegare, les souillures, lors d'une ablution rituelle.

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