vendredi 5 février 2016

Influence dans les arts peu reconnus: manga et jeux vidéos


Les domaines artistiques reconnus ne sont pas les seuls a porter les marques de la cosmogonie Japonaise. Les mangas, ainsi que les jeux-vidéos, sont ainsi considérés par la majeure partie des gens comme une occupation futile, en ce qui concerne à la fois ceux qui en profitent et ceux qui les conçoivent. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les pays occidentaux, mais également pour certaines personnes dans le Japon même. Pourtant, les jeux-vidéos, ainsi que les mangas, sont remplis de références a la culture Japonaise, et contribuent même parfois à la redécouverte de pans en voie de disparition de cette culture.
En premier lieu, dans les jeux vidéos, de nombreux développeurs ont fait des références, précises ou bien dissimulées, à la cosmogonie Japonaise, par exemple dans le jeu Yume nikki, ou l' un des pouvoirs du personnages, le pouvoir Noperabo, correspond en réalité a une entité de la croyance traditionnelle Japonaise:


Le noperabo est une jeune femme sans visages qui, d'après certaines croyances, éxisterait pour punir les gens bravant les interdiction sacrées. Elle semble être la même créature que celle qui servent Izanami aux enfers.


A présent, en ce qui concerne les mangas, le processus peut aller encore plus loin. En premier, tout comme pour les développeurs de jeux vidéos, les croyances japonaises constitue pour un mangaka une sources d'inspiration conséquente afin d'ajouter des références, trouver des noms qui permettent de faire un hommage à cette culture, tel que dans le manga noragami, dans lequel l’une des ennemis est totalement inspirée de la reine des enfers Izanami, utilisant pour retenir ceux qui entrent dans son royaumes des femmes sans visages qu’elle contrôle. Dans le manga Naruto, ce sont fois des techniques qui ont été baptisées du noms de kami, Amaterasu(déesse du soleil), Susanoo(dieu des mers et des tempêtes) et Tsukuyomi (dieu de la lune), respectivement dans ce manga “la lumière céleste”, “le tempêtueux dieu des valeurs” et “Les arcanes lunaires”, le rapport entre le kami et le pouvoir est donc respecté.
Un autre manga, plus inspiré que les autre par cette culture, semble reprendre l’idée d’animisme et de passage du monde visible à celui habité de forces invisibles. En effet, dans le manga Yu Gi Oh, les personnages combattent à l’aide de l’âme de cartes, qu’ils invoquent et qui sont prennent la par des créatures. Enfin, de nouveau dans le manga Noragami, on retrouve le concept de l'eau sacrée et purificatrice, qui sert ici à nettoyer les souillures infligées par des yokai nommés Ayakashi, qui sont des êtres impurs appartenant au même monde invisible que les Kamis, tel que les femmes sans visages au service de Izanami.

Exemple de Yokai par Shigeru Mizuki


Cependant, un mangaka moderne est allé bien plus loin. En effet, le mangaka Shigeru Mura, plus connu sous le nom de Shigeru Mizuki, à passé sa carrière à faire redécouvrir au Japon le monde des Yôkai, les diverses entités de la culture Japonaise. Connu pour être un des instigateur du manga d’horreur, il est surtout reconnu pour avoir fait renouer le Japon avec ses croyances et ressortit de l’oubli ou ils avaient été plongés ces créatures, a travers des oeuvres telle que “NonNonbâ” ou “Kitaro le repoussant”, sorti en 1959, qui raconte la vision des homme par un Yokai nommé Kitaro. Afin de créer ses histoires, il à en effet du chercher sans cesse de nouvelles informations sur le sujet, car c’est l’une des nombreuses façettes de la culture japonaise qui était en voie de disparition, comme l’est depuis bien longtemps le culte des premiers dieux de la cosmogonie japonaise. Si un travail tel que celui qu’a accompli Mizuki n’est pas fait, qui sait ce qu’il restera de connaissances à leur sujet dans quelques siècles?






2 commentaires:

  1. Ce blog est super! En plus Shigeru est l'un de mes mangakas préférés, bravo à vous, vraiment instructif!

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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